NOM : amarok. Simple mot améridien, signifiant en toute innocence dans notre lange
loup. Seulement pour vous, les loups, ce mot n'a aucun sens, mis à part qu'il soit le tiens.
SEXE : mâle.
ÂGE : deux ans. Déjà ce temps, que tu es né.
MEUTE : lightness. Tu as beau ne pas être né dans cette meute, c'est elle qui t'a appris ce que tu devais savoir. Tu y resteras fidèle, quoi qu'il advienne, car elle t'as aidé.
RANG : gardien. On t'a formé pour cela et ça te convient bien.
PLUS GRANDE QUALITÉ : la fidélité.
PLUS GRAND DÉFAUT : l'aveuglement par l'intervention d'un sentiment.
AUTRE : tu avais d'abord entamé une formation de guerrier, seulement tu n'es un bon guerrier que lorsqu'un sentiment fort t'embrase de tout ton être. C'est à ce moment là, que tu deviens redoutable pour des adversaires. Tu étais un bon chasseur, mais à choisir entre courir après des lapins et protéger ceux qui en sont incapables ainsi que ta meute, tu as choisi la protection.
CARACTÈRE: Tu es ce que l'on peut appeler un loup calme. Tu ne poses pas de problèmes, tu n'as pas le sang chaud, tu n'es pas vulgaire ou intenable. Non, tu es discret. Agréable. A l’écoute. Gentil ? Bien sûr, mais pas la peine de le dire. La gentillesse, ça fait niais. Et c'est bien trop vague. Une personne gentille peut être beaucoup d'autres choses. Alors pourquoi utiliser ce terme ?
Alors oui. Allons-y pour gentil. Seulement, tu n'es pas que ça. Il t'es possible d'avoir des sautes d'humeurs. Car oui, en effet, tu es lunatique. Tu peux être adorable, jouer avec des louveteaux, comme un grand frère, et quelques instants plus tard les balayer d'un coup de patte d'impatience, partir en ruminant ta rage, devenir désagréable... Mais généralement, tu te contiens. Tu connais ton caractère, tu sais quel loup tu es. Alors tu tentes, au mieux, qu'on ne remarque pas que tu es soudainement devenu en colère. Ou triste.
Lors de ton apprentissage, tu voulais être guerrier. Non, pardon, tu ne voulais pas tant que ça, mais c'était bien vu. Être un guerrier, c'est respectable. Lorsqu'on à été guerrier, on peu avoir la truffe balafrée, être borgne, être vieux, n'avoir plus aucune utilité dans la meute et... et être respecté. Admiré. Car tu as sauvé des gens, tu t'es battus pour eux. Oui, c'était ce que tu aurais voulu faire, être. Être admiré. Mais tu as ce tempérament, un peu trop calme pour un guerrier. Tu sais te battre, ça oui. Tu peux être redoutable, il n'y a aucun doute là-dessus. Mais seulement si quelque chose te submerge. Quelque chose de nouveau. Seulement si l'adrénaline monte en toi, et te contrôle tout entier. Tu peux être violent, redoutable, pratiquement imbattable, seulement si
tu n'as plus le contrôle de toi même.
Tu n'es pas ce genre de loup qui parle beaucoup. Comme dit précédemment, tu es discret. Tu gardes tes doutes, tes idées, tes envies pour toi, jusqu'à être sûr que ce soit possible, ou non. Quand tu parles, quand tu donnes un conseil, quand tu décides de faire quelque chose, c'est que tout est mûrement réfléchi de ta part. Que tu as retourné, des heures et des heures la question, ou du moins, que tu y penses depuis un long moment.
***
PHYSIQUE: Un pelage fauve et épais. De grandes pattes puissantes et agiles. Un corps fin et musclé. Des yeux ambrés, pleins de vie. C'est en seulement quelques mots, qu'il est possible de te décrire. Mais il y aurait bien plus à raconter, et à déduire, à cause, ou peut-être même grâce à ton physique, bien basique pour un loup de cette région.
Tu as donc ce pelage, inlassablement fauve et épais. De longs poils qui recouvrent les muscles forgés durant tes deux années de vie, pour l'instant. Une truffe bien noire, et des dents bien pointues, et toujours là, pour protéger quelqu'un. Mais est-ce la seule chose qu'il y aurait à dire ?
Non. Loin de là. Ton visage est parsemé de cicatrices, refermées ou se rouvrant encore, te faisant passer pour un guerrier, alors que tu n'es qu'un simple gardien. Des cicatrices de crocs, de griffes, d'autres loups, peut-être même d'autres animaux... Des cicatrices que tu as depuis des mois, presque depuis ta naissance... Mais à vrai dire, tout cela, ils l'apprendront lorsque je raconterais ton histoire.
***
HISTOIRE: La louve, frêle, réussit à peine à se trainer jusqu’à la source d’eau. La jeune mère laisse son louveteau, son rejeton, celui à qui elle vient tout juste de donner la vie, à quelques mètres d’elle, sans protection, lui-même frêle, tremblotant et surtout, presque sans vie. Le frère et la sœur du petit sont morts, trop faibles. La mère était trop faible, trop affamée, trop blessée, pour réussir à en porter plus de trois. C’est déjà presque un miracle que l’un d’eux et la mère elle-même soient en vie. Alors la louve se traine, rampe, tente, tant mieux que mal, de réussir à toucher, du bout de son museau brûlant et crasseux, l’eau si pure, si claire, de la source. La source de purification. Elle s’approche, y arrive, y est presque, sans pour autant, savoir que la source ne voudra pas l’aider. Elle est faible, elle a un dernier rejeton, sur qui veiller et pourtant, pour ceux d’en haut, pour la source, son heure est venue. Alors le point d’eau ne fait rien. La louve réessaie, encore, puis de nouveau. Son bébé pleure, pousse des gémissements, demande sa mère, essaye de pousser des cris quelques peu audibles, il lutte. Mais elle-même, à déjà abandonné depuis des jours.
« Kanyia ? » murmures-tu, tandis que la bête pousse un grognement et s’en retourne, d’un pas lourd. Tu te précipites après que l’ours ais disparu, vers la grand louve grise, que tu observes. Elle est celle qui t’a recueilli quelques mois auparavant. Son flanc ne se soulève pas. Tu penses d’abord qu’elle joue, tu lui sautes dessus, lui mord l’oreille, tente de la faire se réveiller ouvrir les yeux, et jouer avec toi. C’est un reflexe. Mais la vieille louve ne scille pas. Elle ne répond pas. Elle n’est tout simplement plus. Tu l’observes, la tête baissée, dépité. Tu ne comprends pas très bien. Qu’est-ce que la mort ? Kanyia a-t-elle rejoins les étoiles ? Elle fait maintenant partie de la meute des étoiles ? N’est plus une vagabonde ? Pourquoi est-elle partie ? Ne t’aimait-elle pas ? Ne voulait-elle pas continuer de jouer avec toi ? Comment ferais-tu, pour te nourrir ? Et si les autres loups ne voulaient pas te laisser leurs carcasses, comme ils le faisaient, avec Kanyia ? Et si tu leur disais que Kanyia est ton amie, que ce passerait-il ? Ils demanderont pourquoi elle n’est plus là ? Ils diront que c’est de ta faute ? Et pour trouver des abris ? C’est Kanyia, qui vous les trouvait. Elle les aménageait pour une ou deux nuits. Vous ne restiez pas longtemps au même, ici, c’est difficile de rester à une endroit sans être chassé…
Sans Kanyia, c’était signer ton arrêt de mort.
Qu’est-ce qu’ils pourraient bien faire d’un louveteau comme toi, balafré et entaillé de chaque côté ? A peine ta vie a-t-elle commencée, que c’est comme si tu avais fais toutes les guerres du Monde. Tu t’es seulement fait attaquer par des loups qui ne voulaient pas que tu pilles leur nourriture, que tu squatte leur tanière… D’autres animaux, corbeaux, rapaces, auxquels tu as pu, de justesse, échapper. Mais un jeune, ayant vécu des semaines sans personne, sur les terres des vagabonds, c’est intéressant, pour une meute, n’est-ce pas ? Tu ne sais pas te battre, mais tu pourrais essayer. Tu pourrais sauver les autres d’une mort comme celle de Kanyia, aider les mères à ne pas mourir, et à sauver leurs bébés. Mais ce que tu voulais par dessus tout, c’était juste trouver une meute. Ne plus vivre comme un vagabond. Ne plus te nourrir de carcasses à racler, sur lesquelles il ne reste que du cartilage. Tu avais vécu suffisamment longtemps. Si tu devais mourir demain, tu aimerais, juste une fois, gouter à la chaire fraiche, à la sensation de faire partie d’un groupe, d’un clan, d’être apprécié, d’être quelqu’un.
« On m’a appelé Amarok. » annonce-tu, baissé, soumis au grand et colossal loup blanc.
« Alors, bienvenue, Amarok. »PRENOM: Maloé
PUFF: Apyyy (avec un seul y hein ! Et oui, c'est moiii
)
ÂGE: 15 ans
COMMENT TU NOUS AS DÉCOUVERT ?: je connaissais le précédent, et je connais les administratrices, alors bon
UN TRUC A AMÉLIORER ?: nous faut des smileys canards
UN TRUC A DIRE ?: Vous êtes officiellement mes canards
(<< okok, c'est un mouton multicolore, mais osef !)